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lundi 8 septembre 2008

Dynasties Islamiques du Maroc - Les Idrissides

Contrairement aux provinces et contrées de l’Orient, l’islamisation du Maroc n‘était pas facile puisqu’elle pris un demi-siècle de conquête.
Après la conversion de la population locale apparut les prémices d’une volonté de se détacher de la tutelle des Califes de l’Orient. Ces tentatives allaient se solder en 788 J-c par l’apparition de la première dynastie islamique au Maroc, celle des Idrissides. L‘homme qui était derrière cet exploit politique était le chérif Idriss ibn Abdellah, descendant du prophète. Échappé au massacre perpétré par les Abbasides à l’issu de la bataille de Fakh près de la Mecque (786 JC) il s’installe à Walili
(volubilis). Supporté par les Awraba auxquels allaient s’ajouter d’autres tribus amazigh, il commence à se créer un royaume. Tour à tour il soumit Tamesna (région de Salé) Fazaz (région d’Azrou-Aïn Leuh) puis gagne Telemcen. L’Imam Idrisse mourut en 791 J-c assassiné par un émissaire du Calif abbaside . Son fils Idrisse II, né deux mois après, était reconnu solennellement à l’âge de 12 ans. Très tôt il montre des affinités politiques. Ainsi il fonde la ville e Fès et étend son pouvoir sur l’ensemble du Maroc. Pour la première fois les tribus amazigh, jusque là indépendantes, étaient réunies sous une seule autorité musulmane.

mercredi 16 juillet 2008

Civilisations Antiques du Maroc - L'époque Phénicienne

La tradition littéraire rapportée par Pline l'Ancien situe le début de la présence phénicienne sur les côtes marocaines vers la fin du XIIème siècle av. J.-C., en plaçant Lixus en tête des première fondations d'occident.
Cependant, les traces archéologiques d'une occupation phénicienne ne dépassent pas le premier tiers du VIIIème siècle. A côté de Lixus, Mogador, considérée comme le point le plus extrême en occident, était très fréquentée à l'époque phénicienne. Les recherches récentes ont amplement enrichit la carte du Maroc à cette époque par la découverte de nouveaux sites notamment sur le littoral méditérranéen.

lundi 30 juin 2008

Taroudant, histoire de la ville

Bien que connu Taroudant depuis le Haut Moyen Age, Taroudant ne va acquérir tout son importance qu’avec les dynasties almoravides et almohades qui vont en faire une base militaire pour le contrôl de la région du Sous, assurant par la même le commerce caravanier en provenance du sahara.
Taroudant doit surtout son éclat et son développement à la dynastie saadienne. Et c’est le souverain Mohamed al cheikh qui procéda à la rénovation de la capitale déchue et fit ériger la grande mosquée, la medersa et la Kasbah sultanienne et entrepris construction de l’enceinte. Suite à ces travaux la ville prit le nom de son rénovateur "al-Mohammadia".
Le rôle commercial de Taroudant fut à cette époque très important puisqu’elle constituait une étape incontournable dans le commerce qui
reliait le Maroc au Soudan. C'est par le Sous que passaient les produits sahariens acheminés vers Agadir et ensuite vers l'Europe.
Sur le plan militaire, la ville constitua pour les Saadiens un quartier général pour la lutte contre la présence portugaise sur le littoral atlantique marocain.
La prospérité de Taroudant se maintiendra tout au long du XVI ème siècle. Après les Saadiens et en l’absence d’une autorité centrale puissante, la ville allait se soustraire au pouvoir mais finira par passer sous l'égide du sultan alaouite Moulay Rachid en 1669-1670., puis celui du sultan Moulay Ismaïl en 1687.

jeudi 12 juin 2008

Taroudant, la Médina


Les remparts de 7,5 km sont jalonnés de 130 tours, 19 bastions d'angle et percés de cinq portes.
Les 5 portes : Bab al-Kasbah, Bab Zorgan, Bab Targhount, Bab Oulad Bounouna et Bab El khemis, sont coudées et attestent de leur caractère défensif.
La plus importante par ses dimensions et par sa situation est la porte dite de "la Kasbah" ; elle se situe sur le flanc oriental à quelques dizaine de mètres de la Kasbah. C’est une porte bastionnée, flanquée par deux tours massives qui font saillies sur l'enceinte. Du côté sud, la ville est desservie par la porte dite "Bab Zorgane". Cette porte
ainsi que celles dites "Bab el Khemis" et "Bab Oulad Bounouna" sont toutes coudées et possèdent un vestibule à ciel ouvert. Bab Zorgane et Bab Sensla sont dominées par des tours bastionnées et par un chemin de ronde. De dimensions plus réduites que les précédentes,"Bab Targhount" a par contre un vestibule couvert .
La Kasbah occupe la partie nord-est de Taroudant. Elle est équipée de tours carrées de dimensions plus réduites que celles de la grande muraille.

mardi 13 mai 2008

Marrakech, la Koubba Almoravide


Où dormir à Marrakech ?

La Koubba Almoravide est l'unique témoin architectural de l’époque Almoravide...
Situé au cœur de la médina de Marrakech à coté de la mosquée Ben Youssef, La Koubba était jusqu’en 1948 ensevelit, et c’est à la suite de fouilles archéologiques qu’elle a été découverte.
La Koubba Almoravide qui dépendait d’une mosquée proche était destiné aux ablutions. Ce monument se présente sous forme d’une somptueuse coupole édifiée au dessus d’un bassin rectangulaire que ceinturent les vestiges de petites cellules qui faisaient office de latrines.

lundi 14 avril 2008

Tiznit, histoire de la ville


La fondation de Tiznit remonte à 1882 après l’expédition militaire du sultan Hassan I dans la région du Sous.
Le besoin de créer Tiznit fut dicté par la volonté de planter un poste militaire afin de contrôler l’arrière pays, et de parer à toute pénétration européenne depuis l’atlantique.
Comme tous les grands ouvrages défensifs du Maroc, l’enceinte de Tiznit fut élevée selon le modèle des fortifications des villes marocaines.
L’intérieur de la ville offre l’aspect d’un tissu traditionnel répartie selon des quartiers. Les maisons sont aussi de type traditionnel et rappellent, pour certaines
demeures, les grands riads de Marrakech. Parmi les monuments qui caractérisent la ville de Tiznit on trouve le palais du Khalifa (Qasr el khalifi) qui abritait le représentant du Sultan, la place du Méchoir et la grande mosquée.

lundi 31 mars 2008

Chefchaouen ou Chaouen


A Chefchaouen, nul monument extraordinaire. Cette ville est depuis l'arrivée massive des arabes et des juifs chassés d’Espagne en 1492, une ville simple et très agréable à visiter.
La ville de Chefchaouen tire son nom du mot berbère «CHEFCHAOUEN» qui signifie «Cornes» en raison des sommets montagneux qui dominent la cité. Elle a été édifiée en l'an 876 de l'hégire (1471) par Moulay Ali Ben Rachid.
Une fois sur place, laisser vous bercer par le charme envoûtant de cette petite ville bleu. Prenez la direction de la grande mosquée, une construction octogonale place Uta El Hamman,
Commencez par boire un bon thé à la menthe à une terrasse de café, observez ce va et vient nonchalant. Tout à Chefchaouen est fait de douceur et de simplicité.
A partir de cette place, oubliez tout et laissez vous guider par le long cheminement des couleurs, les ruelles sont pavées de galets polis par les babouches, les facades des maisons sont de couleurs blanches, azurs, mauves, les portes et volets sont peints en bleus, ces couleurs éblouissantes étaient censée éloigner les insectes. Des patios fleuris témoignent d'une occupation espagnole.
Avec ses maisons en tuiles ocre, ses grilles de fer forgées, la lumière, qui se reflète sur les facades vous compose à chaque minute un tableau de Delacroix.

vendredi 14 mars 2008

Tanger, les voyages de Delacroix et Matisse

Où dormir à Tanger?

Delacroix arrive à Tanger en janvier 1832, accompagnant une délégation diplomatique française. Son séjour dans la ville dure jusqu’en mai. Dés son arrivée, il se dit « comme un homme qui rêve et qui voit des choses qu’il craint de voir lui échapper ». Il exécute des milliers de dessins, observant habitations, personnages, costumes, chevaux, armes, impressionné, note –t-il dans ses carnets, par le naturel et surtout par la lumière et la couleur. Beaucoup de ses peintures des années suivantes reprendront des esquisses réalisées à Tanger (‘Noce juive’, ‘Une cour à Tanger’, ‘Chevaux arabes se battant dans une écurie’…)
Lorsqu’en 1912 et 1913 Matisse se rend à Tanger, il a déjà longtemps réfléchi sur l’importance expressive de la couleur : celle-ci ne doit pas reproduire le réel, mais refléter les émotions. Ses séjours à Tanger accentuent cette perception : les formes sont épurées, seules comptent la lumière, les couleurs et leurs oppositions pour traduire les sentiments. A ses yeux, le Maroc est l’illustration du paradis, les paysages marocains sont « un message céleste en langage terrestre »

lundi 10 mars 2008

Essaouira, les portes de la médina


Où dormir à Essaouira?

Les Remparts de la médina d’Essaouira proposent 2 types d’architectures de portes…
Bab Doukkala, Bab Marrakech et Bab Sbaa sont des ouvrages de style marocain caractérisées par leur caractère saillant par rapport à la courtine et leur ouverture extérieure et intérieure en arcs en plein cintre.
Le second type de portes dont la porte du Port, construite en 1769 est un exemple significatif est un ouvrage monumental surmonté d’un fronton triangulaire de style grec supporté par des colonnes cannelées. Elles est reliée à la Sqala ou Skala du port par un petit pont qui enjambe
un petit bassin où sont ancrées de nombreuses barques de pèche.

mercredi 27 février 2008

Moussem des fiançailles des Ait Haddidou

Les vendredi, samedi et dimanche de la deuxième ou troisième semaine de septembre, des milliers de pèlerins se retrouvent à Imilchil, sur un haut plateau à 2000 mètres d’altitude, entre le haut et le moyen Atlas, sur les terres des berbères Ait Haddidou, à l’occasion de la fête du saint de cette tribu.
Pour les marocains, ce voyage constitue un pèlerinage. Cette fête sert également de foire aux fiançailles. Les jeunes Ait Haddidou profitent de cette manifestation pour choisir un ou une partenaire. L’hébergement se fait sous des tentes de nomades. A côté des jeunes filles que les parents cherchent à marier, se trouvent également de nombreuses candidates adultes. Comme ces dernières jouissent d’une position forte au sein de la tribu, elles peuvent se choisir elles même un mari. Les mariages
multiples ne sont pas rares ici.
Arrivée par Rich ou Kasbah Tadla- El Ksiba. Des agences de voyage de Casablanca organisent des excursions au moussem.

jeudi 21 février 2008

Terre Espagne

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mardi 12 février 2008

Casablanca, histoire de la ville

Autour de la colline d’Anfa, il y avait au Moyen Age une petite cité berbère nommée Anfa. Son port trafiquait avec les Espagnols, les Portugais, les villes italiennes, tout en abritant une flottille de corsaires. C’est de là que devaient venir tous les malheurs d’Anfa : les Portugais, principales victimes, décidèrent d’en finir. En 1468, ils mettent à sac la ville, la démantèlent et la vident de ses habitants. Pendant trois siècles, ses ruines restent désertes.
La ville renaît à la fin du 18ème siècle, sous l’impulsion du sultan Mohamed ben Abdallah. Mais elle a changé de nom : sans doute à cause d’une grande bâtisse servant de repère aux voyageurs, qu’on appelle Dar el Beida, c'est-à-dire « Maison Blanche » pour les Français et « Casa Blanca » pour les Espagnols. A partir de 1850, l’avènement de la navigation à vapeur et la demande européenne de grains et de laines, facilitent l’expansion de Dar el Beida (ligne Marseille-Casablanca de la compagnie
Paquet, de 1862 à 1983), et son port dispute à Tanger le premier rang.
La grande mutation de la ville, qui s’appelle désormais Casablanca, aura lieu au 20ème siècle. En 1907, une entreprise française se voit confier la construction d’un petit port artificiel et des commerçants étrangers (surtout français) commencent d’affluer et de bâtir en bordure de la médina. En 1912, Lyautey décide de faire de Casablanca non seulement un grand port mais aussi le centre économique du Maroc. L’architecte Prost est chargé d’édifier la ville nouvelle et d’en planifier le développement. Casablanca connaît désormais une croissance à l’américaine. Le grand commerce s’installe, les banques prospèrent, tandis que les industries attirent de très nombreux ruraux. De 60 000 habitants en 1912, la population passe à 263 000 en 1936 et 682 000 en 1952, puis approche le million en 1960.

mercredi 30 janvier 2008

Chefchaouen, histoire de la ville

La construction de la ville de Chefchaouen fut fondée en 1415 par le Chérif Moulay Ali Ibn Rachid. Son entreprise s’inscrivait dans un contexte de résistance locale à la conquête Portugaise et Espagnole…
L’arrivée massive de familles andalouses durant la période de la Reconquista Espagnole contribua au développement démographique et architectural de la ville.
En plus de son rôle militaire, Chefchaouen a constitué à travers son histoire un pôle religieux et spirituel qui exerçait une influence régionale mobilisatrice contre le danger ibérique.
Chefchaouen compte un important patrimoine religieux : 20 mosquées et oratoires, 11 zawiyas et 17 mausolées ; ceci lui a valu le nom de El Madine El
Saliha « la ville sainte »
Chefchaouen resta longtemps fermé aux européens, seul Charles de Foucauld en 1883 réussit à y pénétrer au cours de sa fameuse « reconnaissance à travers le Maroc » en se faisant pour juif…mais n’y resta qu’une nuit.
En 1920, les Espagnole prirent Chefchaouen, qu’ils rendirent en 1956 au royaume du Maroc

vendredi 25 janvier 2008

Ben Slimane, le Royal Golf


Conçu par David Coen autour d'un immense lac peuplé de carpes et de canards, le Royal Golf de Ben Slimane séduira les golfeurs en quête de nature.
Chênes-lièges séculaires, sapins, eucalyptus, prés fleuris s'y expriment librement comme dans un parc à l'anglaise agrémentent les links.
Afin de dominer les cinq trous défendus par des obstacles d'eau, les golfeurs devront déployer une certaine puissance et de la précision.
Le 8, trou le plus technique un par 3 de 180 mètres qui demande une bonne puissance pour atteindre le green, situé sur une adorable petite île plantée de papyrus.